Enquêteur tous terrains, spécialisé dans la lutte pour la naissance de l'Etat de droit et de la démocratie en Côte d'Ivoire et en Afrique
Toulouse - France
Je suis Chris Yapi, l'un des enquêteurs les plus persécutés de Côte d'Ivoire. Mes révélations sur les scandales politiques, économiques et sociaux en cours dans mon pays m'ont valu l'hostilité, que dis-je1…
l'animosité de la dictature de M. Ouattara, actuellement au pouvoir. Je m'installe donc sur Mediapart, grâce à la générosité de mes amis du PDCI-RDA, pour faire connaître toute la vérité sur la tragédie de mon pays.
Dans le précédent épisode, je vous faisais état de notre arrivée, M. Bêta et moi, dans la fameuse cité de Kong. Épuisés, nous nous étions rendus chez l’une de ses connaissances qui nous attendaient, pour embrasser le sommeil. Malgré la fatigue du voyage, j’eus beaucoup de mal à dormir.
Chris Yapi vous avait informé du voyage discret du Premier Ministre Hamed Bakayoko à Paris. Je vous avais fait remarquer que le Président de la transition malienne, M. Bah N’Daw, était comme par coïncidence, dans la capitale française au même moment pour des concertations secrètes.
Qu’est-ce qui pourrait justifier cette haine et cette méchanceté qu’Alassane Ouattara voue autant au brave peuple malien ? Ce peuple n’a-t-il pas été un fervent et inconditionnel soutien pour lui au moment de ses heures sombres ? Nombreux sont les marabouts et savants maliens qui, nuit et jour, ont travaillé et prié pour qu’il accède au pouvoir.
Le scandale de l’extraordinaire anniversaire hollywoodien de mariage du Sieur Ibrahim Magassa à l’hôtel Plaza Athénée à Paris, samedi dernier en plein confinement !
Pour rappel, dans les épisodes précédents, lors de ma première rencontre avec mon informateur, le mystérieux M. Bêta, vous vous souviendrez qu’il m’avait révélé que certaines personnalités du pouvoir actuel abusaient des sacrifices humains, et plus particulièrement des albinos. Il m’avait proposé d’enquêter précisément sur la disparition de deux albinos à Kong, juste...
Chris Yapi vous avait indiqué que le Premier ministre Hamed Bakayoko s’était rendu clandestinement à Paris. Pas de communiqué pour annoncer le voyage et même les membres de son cabinet n’en savaient rien, comme s’il fallait absolument tout voiler.
Chris Yapi vous avait promis de révéler les raisons secrètes du séjour clandestin des autorités ivoiriennes en France. Comme je vous l’avais annoncé, la Première dame Dominique Ouattara et le Premier ministre Hamed Bakayoko, à bord de l’aéronef présidentiel, se sont rendus à Paris, mais pour des missions différentes.
L’on aurait pu penser qu’à la faveur de la dernière élection présidentielle et à l’appel à l’unité d’action de plusieurs leaders politiques de l’opposition, que les rapports houleux et tumultueux entre les deux branches du FPI se seraient tassés et apaisés. Que nenni !
Certains renégats (et ils sont nombreux qui survivent et veulent construire leur notoriété sur le malheur des autres dans la sphère politique), rentrés au pays sur la pointe des pieds, veulent revendiquer la paternité de la libération des femmes de GPS. Sacrilège ! Eux-mêmes peinent à obtenir des audiences avec les autorités du pays, encore moins avec le Président de la République.
Le peuple du Sanwi est humilié. Il est humilié par un de ses fils qui a voulu se prendre pour plus gros qu’un bœuf. Ce fils, c’est Marcel Amon-Tanoh. Il a embarqué tout le peuple du Sanwi dans une aventure sans issue, celle de l’opposition frontale au pouvoir. Des chefs, des jeunes et des femmes, l’ont suivi pour ne récolter finalement que la honte.