Le blog de chris

Les 2 et 3 mai 2016, se dérouleront à Paris au Palais Brongniart, les Journées de la Refondation de l’École. En sous-titre: "L'école change avec vous".

C'est à celui qui tiendra les propos les plus archaïques. Ils ont 16, 17 ans et pensent à leurs retraites, à ce qu'ils diront à leurs enfants... Au secours!!!! Ils souhaitent le maintien d'une société figée, enkystée...

Oui il faut écouter la jeunesse. Mais je crois qu' il ne serait pas complètement démagogique de dire qu'il faut écouter LES jeunesses.

Le téléphone portable est devenu cet "appendice" incontournable pour des milliards d'humains. A l'échelle de nos élèves collégiens et lycéens, cet appendice est non seulement devenu indispensable, vital, véritable marqueur social mais aussi très polyvalent quant aux multiples fonctionnalités qu'il met à disposition de ses utilisateurs.

Tout le monde ne parle plus que d'elle: la loi travail. Mal nommée puisqu'il s'agit d'un "avant projet de loi" que médias et réseaux sociaux ont rebaptisé très vite "loi". Ceci n'a fait qu'attiser les passions. Mais qui a lu cet avant projet? Certainement l'immense majorité des journalistes. Certainement pas l'immense majorité des signataires de la pétition lancée par Caroline de Hass.

Comment pouvez-vous tenir un tel discours?

"... la réforme du collège qui devait être l’occasion d’un débat sur les enjeux de l’enseignement de masse tourne aux luttes dérisoires de groupes privilégiés. Les élèves des classes bilangues, les élèves latinistes ne rencontreront probablement jamais de difficultés dans leur scolarité, or dans le même temps les chiffres des Journées Défense et Citoyenneté nous rappellent que 10 % des jeunes

« Qui peut faire entendre raison à celui qui n’a pas choisi la raison? » disait Platon au début de La République...

Continuons d'oublier les décrocheurs, les faibles, les "nuls" comme hélas certains les appellent encore!... Bientôt il n'y aura plus AUCUN polytechnicien...

Au collège, l'option latin était offerte depuis la rentrée 1996 aux élèves à partir de la cinquième: l'étude du latin s'était stabilisée autour de 20% d'élèves au début des années 2000, mais est en baisse depuis 2006 pour atteindre seulement 18% en 2013, avec une érosion de plus en plus significative tout au long du collège. Ils ne sont plus que 15% à continuer cette matière en troisième.