Para evitar malentendidos est un poème de Victor Valera Mora, dit "el Chino", auteur vénézuélien, extrait de son recueil Del ridículo arte de componer poesía (1979 – 1984).
Évaristo Mazuelos, le pharmacien de P. et Hébaristo, le saule funèbre de la parcelle, étaient deux trajectoires parallèles; les deux cordes d'une seule harpe; les deux yeux d'une unique tête mystérieuse et théorique; les deux bras d'une même croix désolée; les deux étoiles insignifiantes d'une vieille constellation.
Lorsque je me redressai j'eus la sensation d'avoir été animé par un courant électrique. Mon squelette demeurait intact et je pouvais bouger les membres sans difficulté, faire des gestes sur le paysage tragique.
Depuis toujours Silvanito a des sauterelles dans la tête. Avant il avait des scarabées, des libellules et des fourmis. Maintenant il n'a plus que des sauterelles. Parfois il pense: aurais-je des scorpions et des araignées aussi? C'est vrai qu'elle fait mal et qu'elle est bruyante cette tête... Des mille-pattes peut-être encore?