Ainsi notre prétendue démocratie moderne, en arrêtant, ce funeste 7 décembre 2010, Julian Assange, le génial fondateur de WikiLeaks, vient-elle de jeter définitivement le masque, montrant par la même occasion, à ceux qui en doutaient encore, son vrai mais terrible visage
Nous avons été nombreux, parmi les intellectuels occidentaux, à nous insurger, très tôt, contre l'inique et cruel sort réservé à Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette femme condamnée à la lapidation, par les autorités politico-religieuses de la République islamique d'Iran, pour adultère, ainsi que le meurtre présumé de son mari.
L'information, dramatique, nous est parvenue hier matin de Téhéran: Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette femme iranienne pour laquelle nous nous sommes tant battus pour l'arracher à cette mise à mort particulièrement barbare qu'est la lapidation, devait être exécutée,
Réponse à «Marianne», II. Longtemps j'ai cru qu'un intellectuel était un penseur, philosophe ou écrivain qu'il fût, dont l'action politique - ce que Sartre appelait « l'engagement » - puisait sa légitimité, sorte d'autorité morale suprême, dans l'importance incontestée, tant aux yeux de l'opinion publique que des sphères universitaires, de son œuvre théorique.