Docteur en Géographie humaine et sociale à l'Université de Bordeaux 3 (2006)Expert sur la Kirghizie et le KazakhstanSpécialiste de l'Asie centrale et du Caucase post-soviétique
Le cessez-le feu signé le 10 novembre dernier à Moscou sauve dans l’immédiat l’existence de l’Artsakh (Karabakh), sinon bien compromise. Il valide surtout les ambitions turques dans le Caucase, comme partout ailleurs sur le pourtour méditerranéen, et renvoie l'interventionnisme d'Erdogan à celui d'Hitler dans les années 1930, face à un Occident "munichois" aussi passif et insouciant.
Depuis le début de l’année 2017, une série d’attaques terroristes djihadistes ont impliqué des citoyens centrasiatiques, principalement d’origine ouzbèke, kirghize et ouïghoure, notamment en Turquie, en Russie et en Suède, toutes connectées depuis la Turquie.
L'imbroglio régnant actuellement autour de l'état de santé du Président ouzbek Islam Karimov laisse un pays en proie à une succession non préparée et à une certaine déstabilisation politique encore difficile à mesurer aujourd'hui (islamisme, nationalisme).