Face au désenchantement révolutionnaire, internationalisme féministe.
Du 21 au 25 nov. 2022, 500 féministes centraméricaines se sont réunies à Ciudad de Guatemala, 30 ans après la rencontre régionale organisée à Montelimar, Nicaragua, en mars 1992.
Aujourd’hui, un tournant autoritaire exige de réactualiser et de rendre plus forts encore nos liens de solidarité féministe et internationaliste.
L’Amérique centrale vit une crise majeure, près de trente ans après les accords de paix signés à la fin des années 1980, trois décennies après les guerres internes qui ont profondément meurtri les populations de l’isthme. Des féministes centraméricaines ont élaboré un agenda commun pour lutter contre les politiques répressives de la région.
Les organisations solidaires avec le Nicaragua condamnent la répression que le régime de Daniel Ortega et Rosario Murillo a déclenchée contre toutes les personnes qui ont manifesté leurs intentions de défier le couple présidentiel aux élections présidentielles de novembre 2021. Transcription ici de leur communiqué, soutenu par 309 personnes.
Depuis le 18 avril 2018, le Nicaragua subit la répression sanglante du dictateur Daniel Ortega et de son épouse Rosario Murillo.
Je retranscris, dans son intégralité, le communiqué de l'articulation féministe du Nicaragua, en date du 14 octobre 2018, publié après l'arrestation arbitraire de plusieurs manifestantes dimanche 14/10 au matin.
Depuis 2006, le Forum Economique Mondial (FEM) publie son « global gender gap report [1]», une étude censée donner un panorama des inégalités « de genre » dans le monde à l’appui de quatre grands indicateurs : l’accès à l’éducation, la santé et l’espérance de vie, l’empowerment politique, la participation et les opportunités économiques.