19 mars 2011: Je modifie ce billet, qui avait le défaut de rapprocher des choses n'ayant qu'un rapport très lointain. Il y a une hiérarchie dans l'info, et je comprends fort bien qu'on privilégie certains sujets "chauds" ou perçus comme "essentiels". N'empêche... ne pas mettre en exergue certains sujets ne devrait pas pour autant entraîner un silence presque constant à leur égard, voir -parfois- de l'ironie ou du mépris.
Autant le dire d'entrée, ce qui suit n'est pas de moi: " Dans une lettre à son professeur Georges Izambard, Rimbaud prévenait : « C’est faux de dire : je pense. On devrait dire : on me pense. » Le poète en herbe avait eu l’intuition de l’aliénation par décentrement du sujet. Il signifiait non seulement que tout passe par le langage, mais que tout est dans le langage. Les mots ne nous appartiennent pas parce que nous leur appartenons (...)"
Décidément, il y a bien des façons d'appréhender le fait que deux pages de publicité, payées par un mécène, sont parues dans l'édition du Monde daté du 16 décembre...
On pourrait espérer que quelques médias plus engagés (ou plus curieux) que les autres s'interrogent de temps en temps de façon critique sur l'ordre linguistique mondial. Ce serait mal connaître les processus de circulation de l'information. C'est pourquoi en tant que militants espérantistes nous éprouvons une certaine satisfaction, en même temps que des regrets, à l'idée qu'un mécène aide à la diffusion de nos idées au moyen de la publicité...
Elle est entraînante, elle dit des vérités, elle a servi pour les manifestations... normal !!! Apparemment elle nous vient du Nord, pourrait être estampillée France multiculturelle. La chanson "On lâche rien" mérite d'être largement diffusée, comme le fut voici peu "La crise" par le groupe "L'Homme parle"...