Par Dominique C
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"La durée de vie s'allonge, il faudra donc travailler plus longtemps pour payer les retraites".Tel est l'un des nombreux mensonges que nous sert le néo-libéralisme, et qu'hélas reprennent en choeur les "sociaux-libéraux" qui nous gouvernent. (Titre initial du billet: "Santé, durée de vie: Ils nous mentent, et certains les croient!!"
Claudia Senik, professeur à l'Ecole d'économie de Paris, a publié dans le magazine The Local un article qui a fait l'effet d'une bombe [auprès du lectorat britannique]. Elle y explique que 1) les Français sont malheureux et que 2) le seul moyen pour eux de sortir de la morosité est de s'inspirer un peu plus des Britanniques. Ses conclusions reposent sur un sondage réalisé en 2011 par BVA et Gallup International, d'où il ressort que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde (...) "Enfin et surtout, Claudia Senik considère que le plus gros problème des Français est qu'ils ne parlent pas l'anglais. Elle écrit : "Pour être plus heureux, les Français devraient apprendre davantage les langues étrangères [...]."
Les espérantistes de Mongolie (si, si, il y en a !! peut-être pas autant que d'anglophones??? Mais allez donc savoir...) viennent de créer une nouvelle société visant à faciliter le commerce de leurs compatriotes avec le reste du monde... D'après le site "Libera Folio", la société d'espéranto de Mongolie vient de lancer un service inhabituel sous le nom de "Service Commercial de Mongolie, KoSeMo", dont le but est d'améliorer l'état économique de l'association, et de faire utiliser réellement l'espéranto dans le domaine professionnel. L'initiative peut éveiller d'éventuelles idées novatrices dans d'autres pays.
Un des arguments des "fans" de l'anglais comme "lingva franca" moderne est que ce serait grâce à "l'excellence" de leur pédagogie, leur "ouverture d'esprit", leur "dynamisme"... (et que sais-je encore?) que les pays du Nord de l'Europe seraient "bons en langues", et surtout très bons locuteurs d'anglais (tandis que nous, nous serions "chauvins" et "arrogants"). Mais deux linguistes viennent, par leur travail, bousculer cette vision (simpliste?) des choses.