La seule arme dont la bourgeoisie dispose pour nous contenir, c'est notre division. Prenons au sérieux nos propres slogans : "ils ont les millions, nous sommes des millions".
La nomination d'un premier ministre n'appartenant pas au groupe politique arrivé en tête des élections, est, en fait, juste la fin d'une illusion, d'une supercherie.
Sans doute ces individus entrant en école de management ou de commerce, sont-ils des braves gens. Ils pensent sincèrement, on le leur a répété tout le long de leur cursus, qu'ils ont une "tête bien faite". Ils sont certains, qu'ils vont pouvoir faire mieux. Gagner bien leur vie, certes, mais en échange de leurs lumières quant à l'organisation de la société.
Le malaise en politique qui s'exprime est profond. On voit bien à quel point la demande d'écoute est importante de la part des "citoyens ordinaires".
Les appareils politiques doivent en prendre la mesure
Ce billet est une réaction à l'article "Prix planchers agricoles : l’opération esbroufe d’Emmanuel Macron" de Martine Orange (Médiapart 28 février 2024)