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À propos de l'édition
Akli Gasmi, souvenirs du camp de regroupement
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Oulkhou 1957-1962. 11. Nna Ouerdia
Nna Ouerdia était la femme de mon oncle Hocine qu'elle avait épousé dans les années trente lorsqu'il avait perdu sa première épouse, Keltouma. -
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Oulkhou 1957-1962. 10. La petite Fetouma
Cela s'est passé à Ighil M’hend, village bâti sur une colline dominant la mer, à moins d’un kilomètre d’une plage au sable blanc et fin, qui n'était pas encore souillé par les flots des estivants tels que nous les connaissons aujourd'hui. -
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Oulkhou 1957–1962. 9. LLa Dehbia et ses deux fils
Quand la guerre éclata avec son cortège d'attentats, de meurtres et d'assassinats en tous genres, la vie humaine perdit de sa valeur au profit des idéaux de liberté et d'indépendance, d'un côté, et de l'affirmation de l'autorité régnante, de l'autre. -
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Oulkhou 1957–1962. 8. Lla Smina
Nous étions tout au début de la guerre. Le camp d’Oulkhou n’existait pas. Mais, depuis la caserne de Tazaghart, installée en bord de mer dans la ferme Pomarède, qui avait été abandonnée par son propriétaire dès les premiers mois de la guerre, l’armée cernait déjà la région. -
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Oulkhou 1957–1962. 7. Djeddi (Grand-père)
L'été 1957 arriva dans l'oppression et la tourmente des événements dramatiques qui s'étaient succédé depuis le mois d'avril précédent. La population vivait dans la peur, la misère et l'absence de provisions et d'eau potable. Les hommes passaient leur temps à la djemaâ en discussions oiseuses et sans intérêt. Certains choisissaient même de disparaître, de fuir... pour rejoindre le maquis. -
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Oulkhou 1957–1962. 6. L’arrivée de l'école
Je ne saurais dire aujourd'hui avec précision le processus qui a conduit à la réalisation de l'école en préfabriqué métallique. Nous étions alors vers la fin de l'automne 1958 et au début de l'hiver 1959. Notre village ne connaissait pas ce genre de structure qui enfermait les enfants dans une maison toute la journée… -
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Oulkhou 1957–1962. 5. Les adolescents aussi…
Il arrivait que les sorties, bien qu’autorisées, se terminent mal. Un jour, au retour des champs, deux adolescents, mon grand frère Arezki, qui avait alors 16 ans, et son ami Ali, plus jeune de deux années, furent interceptés et emmenés au camp. Quelqu’un les avait dénoncés. Ils auraient pris contact avec des parents, chefs maquisards très célèbres dans la région. -
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Oulkhou 1957–1962. 4. Rêves de raisins
Parmi les soucis inavoués qui rongeait l’âme de mon père, il y avait la crainte de voir mourir ses figuiers et ses oliviers qui étaient la seule ressource de survie pour la famille. « Un paysan sans ses terres est un paysan dans la misère », nous disait-il souvent, pour nous pousser à prendre plus de soins de nos champs après l’Indépendance. -
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Oulkhou, 1957–1962. 3. Un jour, puis encore un jour…
Pendant qu’à Oulkhou s’installait une population venue d’un peu partout, les autres villages subirent le même sort. Toute la région était déclarée « zone interdite », ses habitants regroupés dans deux camps : Aït-Chaffa et Oulkhou.