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Tout le monde a le regard tourné vers Pékin et Barack Obama n'y échappe pas: dans un récent discours, il s'émerveillait de «l'argent dépensé par la Chine pour ses infrastructures

Frederic Salmon est chercheur, il s'intéresse à la science électorale de façon pluridisciplinaire, et prend en compte dans ses études les aspects sociologiques, démographiques, ethniques... Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Atlas historique des Etats-Unis, de 1783 à nos jours, publié chez Armand Collin. Sur son site internet, il propose en accès libre des cartes et des analyses des élection américaines depuis 1788.

Petit retour en arrière sur les primaires démocrates. Hillary Clinton, la rivale malchanceuse de Barack Obama, est toujours enfoncée jusqu'au cou dans ses dettes de campagne. Elle doit encore 11 millions de dollars (7,5 millions d'euros) à ses créditeurs (dont 5 millions à la société de son principal consultant, le très controversé Mark Penn). Elle se doit également 13 millions de dollars (8,7 millions d'euros) à elle-même, mais semble décidée ne pas chercher à se faire rembourser cette somme. Ses efforts de récolte de fonds afin de combler le trou peinent à porter leurs fruits : elle n'a ramassé que 2 millions de dollars en juillet malgré les efforts (peu convaincants selon certains), d'Obama de demander à ses supporters d'aider la sénatrice de New York à rembourser ses dettes.

Pour ceux qui douteraient que la campagne américaine bat son plein, détrompez-vous ! Les attaques fusent, le sang (ou plutôt les dollars) coule(nt) et un candidat met le genou à terre. De quoi s'agît-il ? McCain a imprudemment répondu à la question d'un journaliste. « Combien de maisons possédez-vous ? », lui a-t-on demandé. « Je ne sais, pas, il faut demander à mon staff », a botté en touche le candidat républicain. Gaffe, malheur, catastrophe ! Il ne sait pas combien de maisons il a ?!?

Franck Louvrier, conseiller à la présidence de la république française pour la communication et la presse publie le 21 août 2008 dans Les Échos une tribune dans laquelle il décrypte l'utilisation qu'a fait Barack Obama d'internet pendant cette campagne.