Depuis le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, le désastre de la centrale nucléaire de Fukushima Daichi, le monde vit, ou le devrait tant les conséquences sont dramatiques, à l'heure1
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japonaise.
Cette édition se veut le lieu de l'échange d'informations, d'avis et opinions.
«Revenir à une maîtrise totalement publique du nucléaire», financer la recherche et intégrer au nécessaire débat à venir «l'ensemble des éléments de la question environnementale»: le point de vue de Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche.
Le porte-parole du Modem, Yann Wehrling, demande que de «nouveaux tests de résistance sur toutes les centrales nucléaires européennes» soient «réalisés par un ou des organismes totalement indépendants de la sphère du nucléaire».
Alors qu'une succession de dysfonctionnements tels qu'au Japon «peut tout aussi bien se produire sans le moindre tremblement de terre», affirment Benjamin Dessus et Bernard Laponche, responsables de l'association Global Chance, «il n'y a plus de pilote dans l'avion de la sûreté».
Apostrophe à ceux qui gouvernent ou y aspirent, par les élus écologistesHélène Gassin (Ile-de-France), Jean-Philippe Magnen et Matthieu Orphelin (Pays-de-la-Loire): «Il n'est jamais trop tard pour reconnaître, devant la réalité des faits, qu'on a fait fausse route».