Plein Suds

Kamel El Harrachi, fils de Dahmane El Harrachi, perpétue la mémoire de son père, illustre représentant du chaâbi. Sensible au renouvellement de ce genre musical né à Alger au début du XXe siècle, il réunit à ses côtés aussi bien des musiciens aux instruments issus de la culture méditerranéenne (banjo, tar, derbouka), que des instrumentistes issus de la culture occidentale (des violonistes et un contrebassiste).

Le malien Bassekou Kouyaté, joueur et défenseur du N'goni, instrument traditionnel d'Afrique de l'ouest, a joué aussi bien au côtés de musiciens tels que le joueur de kora Toumani Diabaté que d'artistes internationaux comme U2 ou encore Santana. Son album Segu réunit des thèmes issus du répertoire de la culture Bambara.

Khaled se produit sur la scène du Théâtre Antique dans le cadre du festival Les Suds à Arles. Celui qui a popularisé le raï dès les années 80 notamment avec le tube Didi mondialement connu a sorti son dernier album Liberté en mars, dans lequel il revient aux racines du genre musical algérien né au début du XXe siècle.

Rodrigo y Gabriela, guitaristes d'origine mexicaine, s'installent à Dublin en 1999. Inspirés aussi bien par Black Sabbath, Pink Floyd, Led Zeppelin que par Paco de Lucia ou Vincente Amigo, ils ont créé un style naviguant entre flamenco, métal, rock et folk. Leur nouvel album, 11:11 sortira en septembre 2009.

Cesaria Evora, découverte en France à la sortie de son premier album La Diva aux pieds nus en 1988 connaîtra la consécration avec son troisième album Mar Azul sorti en 1991, puis le titre Sodade, extrait de l'album Club Sodade. Aujourd'hui avec quinze albums à son actif, un Grammy et une Victoire de la Musique, la chanteuse cap-verdienne est devenue la porte-parole de l'île dont elle a fait découvrir la morna à travers le monde.

Lou Reed est sur scène qui chante le tango. Grandiose et grandiloquent.

Trip-hop et candombe.

Cinglant, désinvolte, provocateur, Daniel Melingo invite, samedi 18 juillet, Juliette à venir chanter le tango avec lui. Problème: Juliette ne parle pas un traite mot d'espagnol et n'est pas le moins du monde latino.

Pour une chanteuse qui a sa petite notoriété, Juliette n'est pas snob. Jamais elle n'oublie d'aller à la rencontre du public. Pour autant, il ne faudrait pas croire qu'elle serait toute rondeur et douceur. A preuve, cette reprise de Boris Vian, qu'elle donne avec constance en rappel de ses récitals. «Une intéressante philosophie de vie»...