A l'occasion du 70ème anniversaire de la loi du 11 avril 1946, relative à l'abolition du travail forcé dans les colonies, présentée à l'Assemblée nationale constituante, par le député F. Houphouët-Boigny,1
… il s'agit de rappeler combien l'exploitation coloniale des "indigènes" fut tout à la fois singulière, au regard des moyens employés et des dispositions d'exception adoptées, et terriblement meurtrière comme en témoigne, entre autres, la construction de la ligne de chemin de fer Congo-Océan. Dans un contexte politique régressif qui se caractérise, notamment, par le spectaculaire retour en grâce d'un discours apologétique de la colonisation française et du "grand roman" national-républicain, un tel rappel est indispensable.
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Travail forcé dans l'empire colonial français

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Édition Travail forcé dans l'empire colonial français
Permanences et ruptures après l'abolition du travail forcé en Afrique
La loi Houphoüet-Boigny, signé le 11 avril 1946, apparaît dans les esprits comme une rupture légale fondamentale qui voit le travail forcé disparaître dans les colonies françaises en Afrique. Néanmoins, bien que cette loi marque une rupture majeure dans la politique coloniale, elle apparaît cependant paradoxale car elle abolit des pratiques qui ne sont plus censées exister... -
Édition Travail forcé dans l'empire colonial français
Travail forcé et exploitation coloniale : souvenons-nous !
Il y a soixante-dix ans, le 11 avril 1946, après de nombreux atermoiements, l’Assemblée nationale constituante votait enfin la proposition de loi de Félix Houphouët-Boigny tendant à la suppression « immédiate » du travail forcé dans les colonies françaises.