Monsieur le Premier Ministre,
Je me permets de vous écrire, j’ose cette démarche un peu culottée, je vous l’accorde, sachant que vous ne me lirez sans doute jamais, et sachant surtout que je ne suis pas scientifique, ni médecin, encore moins épidémiologiste et que je n’ai pas non plus fait l’ENA. Je ne suis qu’une citoyenne lambda, mais je me permets cette hérésie.
La première fois que je suis sortie avec une attestation – que je me suis signée toute seule, une liberté non-négligeable – je crois que je n’ai pas tout de suite compris ce qui se tramait. Je n’avais rien de spécial à faire, pas spécialement besoin de PQ ou de pâtes, mais je voulais voir ce qui se passait à l’extérieur de mon écran télé. Dans le réel.
Dans cette histoire que nous partageons ensemble depuis quelques temps, que vous y souscriviez ou non, il y a d’un côté vous, avec votre générosité, vos commentaires, votre bienveillance et votre bonne humeur, et d'un autre coté il y a un personnage.
Comme bon nombre de gens qui ont de l'ambition de nos jours, moi aussi j'ai eu envie d'être célèbre, mais contrairement à certains qui galèrent encore, moi j'ai trouvé comment y arriver.
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