L‘actuel est, comme l’écrivait Louis-Ferdinand Céline à propos des journaux du soir, un “formidable artichaut de nouvelles qui rancit.”Son emballement à péremption rapide, sa primeur rococo est une convocation névralgique à sentir, à ressentir, à entendre, à juger.
Face à l'organisation toute masochiste par la politique de la subordination du politique qui marque l'époque, la question du positionnement « campaniliste » de chacun, de l'angle partisan depuis lequel s'observe le clocher est devenue, on le sent, terriblement secondaire.
Cohabitent, au monde de l’éducation, trois mondes, dont s’étiole, au fil des exercices gouvernementaux et au détriment massif des positions françaises, le dialogue.Le monde enseignant, le monde de l’enseignant, le monde de l’enseignement.
Dans son superbe roman de 1960, A Vaca de nariz sutil (La Vache au nez subtil) (1), l'écrivain brésilien Walter Campos de Carvalho décrit la vie d'un ancien combattant dont le plaisir ultime est d'espionner ses contemporains à travers la serrure de la porte de leur chambre.
Dominique Strauss-Kahn, nous dit-on, est sur le point d’être libéré.L’affaire qui le regarde a consacré de façon à la fois éclatante et consternante l’emprise absolue du devenir individuel sur le devenir politique caractéristique du contemporain.
Que vaut la dette ?De ce qui est cause de souffrance en soi, l’on peut à bon droit interroger la gravité. La mesure du mal par l’idéation en fait une sorte de création propre, quelque chose qui, au-delà de la dualité en soi-pour soi, est un « à soi ». Si je connais ce dont je souffre, ce dont je souffre se déleste de ce poids de l’étrangeté, de l’adventice, de la sauvagerie qui en fait l’adversité pure.