Le blog d'En attendant Nadeau

Ils ne nous quittent pas, ceux qui ont disparu. Pascal Engel rend ainsi dans ce numéro, en philosophe, un dernier hommage à Pierre Pachet, tandis que Yves Peyré, dans sa langue habituée à confronter peinture et poésie, rappelle quelle fut, dans son importance et sa variété, l’œuvre de Michel Butor.

Deuxième numéro de « rentrée littéraire », seizième mercredi de parution : voici le sommaire complet du nouveau numéro d'En attendant Nadeau.

Du 15 au 18 septembre les 11e Rencontres de Chaminadour de Guéret réuniront chercheurs, écrivains et intellectuels autour de l’œuvre et de la figure de Blaise Cendrars.

Voici un livre très réussi qui allie élégance pensive et enthousiasme raisonné pour brosser un portrait coloré de la moitié Ouest de l’Amérique et de ses écrivains. Soit 35 romanciers rencontrés chez eux dans leur paysage quotidien de ciels, bêtes et gens. "L’Amérique, des écrivains en liberté" ou une harmonie civilisée. Qui l’eût cru ?

Jusqu’au 11 septembre, le festival America met à l’honneur un grand nombre d’écrivains américains, les faisant se rencontrer et débattre autour de thèmes qui les réunissent ou les séparent.

Courez à Montolieu dès que possible, et sachez que si vous ne le faites pas vous aurez raté ce je ne sais quoi qui fait fonctionner le pari de la culture, son audace immature et salvatrice, son mordant et son ahurissante diversité. Contre la morosité, le terne et la platitude de l’inanité, l’éclat des peintres de l'Œil de Bœuf repeint le monde sous les couleurs de la littérature à l’estomac.

En attendant Nadeau fait sa rentrée. À la Une de notre numéro 15 : Philippe Forest, qui publie «Crue», Yoko Tawada et son «Histoire de Knut», «Laëtitia» d'Ivan Jablonka et le premier roman d'Elisa Shua Dusapin : «Hiver à Sokcho».

En attendant Nadeau est partenaire de la huitième édition du Festival America de Vincennes qui se déroulera du 8 au 11 septembre 2016.

Le Centre Pompidou consacre, jusqu'au 13 octobre, une superbe exposition à la Beat Generation. Autour de ses figures centrales - Kerouac, Ginsberg et Burroughs -, elle explore l'aventure de ce "groupe"mythique qui remit en cause les valeurs de son époque et proposa une vision neuve de l'existence.

« Le pays où les arbres n’ont pas d’ombre » est le troisième roman de Katrina Kalda, et sans doute le plus déconcertant et le plus bouleversant. En attendant Nadeau s'est entretenu avec son auteure.