Le blog de Man Poher

Il l'a fait aussi en français, mais c'est moins drôle.

Pouvait-on trouver meilleure affectation pour Xavier Darcos que le ministère du travail? Il aura passé son temps au ministère de l'éducation à annoncer des plans sociaux: 11.200 postes supprimés en 2008, 13.500 en 2009. Et pour son départ, il se surpasse: 16.000 postes en moins au budget 2010.

Laurent Joffrin dans le même camp que Christine Clerc (vous savez, la petite sœur des riches), pour défendre la constitution contre les députés frondeurs, ça ne manque pas de sel.

Moins facile de se faire respecter au Gabon qu'au salon de l'agriculture. Nicolas Sarkozy vient d'en faire l'expérience. Sorti des bâtiments de la présidence gabonaise, les maigres applaudissements réservés au président français ont été submergés par les huées de la foule.

Alors le président de la République va pouvoir s'exprimer devant les parlementaires. Ca ne vous rappelle pas un certain 18 Brumaire où Napoléon, perçant sous Bonaparte, avait tué la révolution? Marx a écrit des pages très justes (ça lui est arrivé) à ce sujet et à celui du coup d'Etat du 2 décembre 1851.

On ne crache pas sur un cadavre encore chaud. Par tradition, il faut un délai de décence pour s'apercevoir que le trépassé était quand même un sacré dictateur,

"Eheu! eheu!", se lamentent à chaque scrutin les commentateurs qui constatent que l'abstention a encore battu des records et que la démocratie, c'est plus ça, ma bonne dame! C'est qu'il est temps de ressortir un bon vieux texte d'Octave Mirbeau, dont on jurerait qu'il a été écrit la semaine dernière.

Il n'y a pas un siècle paraissait La Guerre des boutons, roman de l'instituteur franc-comtois Louis Pergaud, évocation truculante et transgressive de l'enfance. Bertrand Rothé a adapté le roman, au 21ème siècle et montre que de nos jours, les taloches du père deviendraient vite des convocations au poste. En attendant pire.

Il n'y a pas un siècle paraissait La Guerre des boutons, roman de l'instituteur franc-comtois Louis Pergaud, évocation truculante et transgressive de l'enfance. Bertrand Rothé a adapté le roman, au 21ème siècle et montre que de nos jours, les taloches du père deviendraient vite des convocations au poste. En attendant pire.