Espace de contestation et de provocation pour faire vivre l'insoumission contre les chants de sirènes des toutologues, de publicistes qui forment les PME (Politiques, les Médias, Experts) de la pensée1…
indigente.
Haïti est le miroir éclatant qui renvoie depuis toujours l’insoutenable médiocrité du monde occidental. Aidez la à ébruiter la rumeur de cette insoutenable barbarie que cautionnent et financent l'ONU, l'Union Européenne, l'OEA et les légions d'institutions internationales reconnues de nullité absolue.
Le temps est venu pour Haïti de ''saisir sa chance et d’aller vers son risque'' en profitant des aveux sur le génocide Rwandais pour récuser l'imposture diplomatique agissante. Le 29 mars 2021, Haïti doit se réveiller de sa léthargie et armer sa voix de colères intelligentes pour pousser le cri nu de l'aigreur et de la rage contre l'horreur et ainsi exiger un agir responsable.
Prendre les structures sociales comme concept abstrait pour objectiver le système à combattre est handicapant. Cela empêche de voir les liaisons qui stabilisent les structures autour de la Société par des Organisations visant des Intérêts et mettant en œuvre des Stratégies déclinées en Objectifs par et pour des Individus. C'est donc autour des individus qu'il faut revaloriser les structures.
La même mécanique intello-médiatico-diplomatique, qui avait enfumé la conscience collective haïtienne en 2011, en présentant un toxicomane et chanteur insulteur de femmes comme un idole de la jeunesse en route pour la présidence, vient d'entrer en marche pour une nouvelle barbarie en Haïti.
J’ai essayé de me mettre dans la peau d’un chercheur, et voici l’acte de démence que j’ai produit. J’ose croire que cette douce folie que je porte peut être contagieuse et que d’autres que moi essaieront de la mettre en œuvre un jour, pour tenter de faire germer une nouvelle écologie de valeurs et faire basculer le shithole qu'est Haïti de l’indigence à l’intelligence.
Dans ces mots écrits comme une PoÉthique de l'authenticité, je donne écho du récit d'un testament dénudé qui j’espère vivra dans la mémoire d'une petite minorité de gens dignes. Dans un monde où l'imposture et l'enfumage déshumanisent et propulsent à grande vitesse vers l'Homo Detritus, il faut des bouffées d’insolence, des orages déments et des saisons d’éternelle intranquillité .
Monsieur Thomas Lalime m'a écrit en privé pour m'insulter pour mon article en réaction au sien. Par cette note j'apporte un éclairage pour dissiper le malentendu qu’évoque à ses yeux le titre et un certain passage de mon texte.
Alors qu'une prospective indigente onusienne veut bousculer Haïti vers un gangstérisme d'État, un brillant économiste haïtien laisse voir, dans une pertinente analyse, que le climat de terreur, que font régner les gangs, a été prédit depuis environ 80 années. Toute la question est : pourquoi ceux qui savaient, pouvaient et devaient n'ont rien fait pour empêcher la chute ?
De 2011 à 2021, tous les criminels, trafiquants de drogue fugitifs, arrêtés, poursuivis, incarcérés ou évadés en lien avec Haïti sont dans le voisinage intime du palais national. Un casting mafieux que même les talentueux Scorsece ou Coppola n'auraient pu imaginer.
L'État de droit a, en Haïti, basculé depuis 2011 vers l'État de passe-droit. Déconfinée, la dictature ressurgit et oblige un détournement des sigles des institutions. Voici un jeu de mots pour dire et résister à ce détournement démocratique. Une manière d'opposer des mots d'éloquence aux maux de l'indigence.