Espace de contestation et de provocation pour faire vivre l'insoumission contre les chants de sirènes des toutologues, de publicistes qui forment les PME (Politiques, les Médias, Experts) de la pensée…
indigente.
Et si c'était l'hiver sans fin qui venait ! Là, furtif, tel un loup des steppes poussé dans les retranchements de sa tanière, et qui s'est approprié l'art de la guerre, comme s'il avait sous la peau la mémoire de la sagesse du guerrier Sun Tzu.
Quand un écosystème erre entre impuissance et insignifiance, il est de bonne stratégie de se placer aux frontières de ses articulations pour repérer les fissures par où s'érode, sous les contraintes, l'énergie de son intelligence collective. Mais encore faut-il pour agir que cette stratégie repose sur un système de mesure systémiquement dimensionné et un processus décisionnel éthiquement orienté.
218 ans après l’indépendance, 36 ans après la chute des Duvalier, Haïti peine à trouver le rythme d'un possible humain dans la marche chaotique de l’histoire. Contre les thèses dominantes des experts, je propose un angle de vue à 360 degrés pour cartographier les deux grandes failles de la conscience collective qui fossilisent les structures sociales et tuent l'intelligence dans cet écosystème.
Comme en commun rituel propre aux pays improbables, où le leadership national s'exerce au gré d'un dealership diplomatiquement assisté, les tuteurs internationaux d'Haïti et leurs agents locaux sous-traitants planifient de réinitialiser le cycle de forfaitures et d’impostures qui se perpétue invariablement depuis l’indépendance. Pourtant, des options existent pour sortir de ce cycle d’impuissance.
Pour mieux montrer que le leadership qui dirige Haïti est bien un dealership, le congrès américain vient d'ordonner à la CIA, entre autres, de conduire l'enquête sur l'assassinat de Jovenel Moïse en veillant à satisfaire 7 exigences. Connaissant le symbolisme rattaché au chiffre 7, cet exercice nous semble être un prétexte pour un nouveau cycle d'enfumage.
Une provocation de plus pour la route avant que les intermittents de la culture haïtienne ne m’envoient moisir en prison pour outrage à leur enfumage rayonnant, si, d'aventure, autre sort plus funeste ne m’est point réservé.
Haïti s'est installée dans la mémoire universelle comme un lieu maudit, un ''bazar du bizarre'', ''un pays qui fatigue'', ''une énigme''. Tous ces narratifs sont biaisés : ils viennent d'experts et de milieux intellectuels qui, de par leurs liaisons malsaines avec des intérêts géostratégiques transnationaux, ont façonné la déshumanisation de ce pays. Cet article éclaire les contours de ce biais.
A peine commencée, l'année 2022 s'annonce déjà bouillonnante. Et pour rythmer l'agitation, le hasard manipulateur vient de nous envoyer son DeltaCron comme pour amplifier le désastre sanitaire et acter dans les faits les envies d'emmerdes des démiurges qui nous gouvernent et des crétins doctorés qui les conseillent.
Dans l'air du temps de l'indigence résonnent mille envies d’encanaillement, d'emmerdement, d’encerclement et d'enfermement émanant des gouvernements du monde entier. Il est temps que les citoyens de cette humanité rebelle, digne et libre se lèvent et hurlent aussi leurs énervements et leurs envies de chambardement pour sortir de cette impasse abyssale.