Bien que cette victoire mérite d’être célébrée tant elle est structurante dans l’Histoire de nos luttes, ces 40 ans laissent un goût amer en bouche. En effet, le contexte politique actuel nous fait présager un recul de nos droits alors même que nombre d’entre eux restent encore à conquérir.
Je n'ai pas signé la tribune de « l'Appel des Jeunes pour l'union de la Gauche en 2022 »¹ parue dans Le Monde le 8 janvier, et je veux expliquer pourquoi dans ce billet. Cette tribune ne propose pas de méthode, ne prend pas en compte les enjeux stratégiques de chaque candidature et fait semblant de ne pas voir des choses pourtant fondamentales. Par consensualisme ? Par naïveté ?
Le jour où j’écris ce billet, plus de trente personnes sont mortes dans la Manche. De l’autre côté de l’Europe, à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, des milliers de personnes souffrent dans le froid de la forêt, bloquées par une Europe qui à peur d’une poignée de braves gens. Nos dirigeants ne sont tellement pas à la hauteur.
J’écris ce billet le 1er novembre 2021. Aujourd'hui s'est ouvert la COP 26. Je me souviens – 3 ans en arrière – l’été 2019, de la venue de Greta Thunberg à l’Élysée. Nous voici trois ans après : quel bilan ?