Ce qui s'est mis en place depuis une dizaine d'années pour évaluer les impacts environnementaux de notre alimentation est une approche simplifiée qui se retourne contre l'agriculture, réputée polluante. Mais le dossier mérite d'être rouvert dans ce contexte de crise sanitaire, pour préparer "l'après", avec la perspective d'une réhabilitation de l'agriculture et des agriculteurs.
Les événements récents autour de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes montrent la faible capacité de notre société à organiser des choix d'infrastructures qui pèseront sur l'économie et l'attractivité des territoires dans les décennies à venir. Mais il ne s'agit pas simplement d'une lacune de démocratie : nous tardons trop à clarifier nos objectifs de relocalisation des activités.
Si l'agro-écologie consiste à interpréter et utiliser les capacités des écosystèmes à produire et à rester fertiles, les novices en la matière auront sans doute besoin de voyager un peu...