Son blog
10 abonnés
Le blog de Francis Martens
- 12 billets
- 0 édition
- 0 article d'éditions
- 0 portfolio
- 2 liens
- 0 événement
- 3 contacts
Ses billets de blog
Voir tous-
La franchise de Moshe Dayan
La violence des Palestiniens est sans commune mesure avec celle - occultée et anonymisée - qu’ils subissent depuis des décennies. Des discours de propagande mobilisant l’affect contre la pensée, l’inversion de la position de victime, l’exaltation de mythes bibliques hors réalité, contrastent avec la franchise de Dayan — à une époque où l’aveu de la violence supplantait le discours pervers. -
Deleuze, Darwich : par-delà le « pacte dénégatif »
Sous les regards croisés du poète Mahmoud Darwich et du philosophe Gilles Deleuze, la déshumanisation et la mise à l’écart des Peaux-Rouges et des Palestiniens ne sont pas sans rapport. De plus, la destruction de ces peuples s’accompagne d’un « pacte dénégatif » - d’une attaque contre la pensée - chez des agresseurs confrontés à l’insupportable contradiction entre leurs valeurs et leurs actes. -
Quand Israël s'attaque à ses propres fondements
En s'attaquant à l'ONU, l'État d'Israël sape les fondements de sa propre légitimité. L'occupation corrompt l'occupé autant qu'elle opprime l'occupé. Si les événements du 7 octobre sont en soi monstrueux, pour tout qui en connaît la genèse ces représailles sont l’exact miroir de la violence sans recours et de la déshumanisation croissante dont sont l’objet les Gazaouis. -
Ne pas oublier Zakhor 2 : usage et mésusage d'Amalek
Le Premier Ministre israélien a assimilé les ennemis d’Israël à «Amalek» — ce qui implique leur anéantissement génocidaire. Il a cru bon de préciser que «Nous sommes le peuple de la lumière, eux sont le peuple des ténèbres, et la lumière doit triompher des ténèbres». Une telle violence et une telle confusion sont tout autant autodestructrices que destructrices. -
Corona-virus : peur, crise, prélude à la chance ?
La pandémie du corona-virus est aussi une crise sociétale. Elle révèle le cynisme de la politique néolibérale en matière de soins de santé, et aussi combien la peur pourrait faire basculer, en deux temps trois mouvements, une démocratie vers un état policier.