Juste un mot pour dire ma préoccupation que, dans notre récent débat sur les propositions de Hollande concernant l'Education nationale, personne, pas plus Vincent Peillon que quiconque, n'ait semblé juger intéressante une question que, au risque d'être taxé de harcèlement (mais je ne le fus même pas...), j'ai posée plusieurs fois (à Peillon puis à tout socialiste initié) : quelle mouche à piqué ou quelle fée a touché de sa baguette le candidat Hollande, qui jusque là ne parlait que de rétablir, sur les postes d'enseignants victimes de la casse sarkozyenne, que "quelques-uns, dans le primaire", quand brusquement, au début de septembre, il a exprimé l'intention projet d'en rétablir 60 000 ?
L'hagiographie qui déferle depuis 24 heures et dont Mediapart n'a hélas pas le monopole, est bien sotte et bien inutile par les temps qui courent... vers le pire si on ne redresse pas promptement la barre, justement en réfléchissant aux errements de la génération qui a pris ladite barre vers 1990 à Maastricht et ailleurs, et si mal réglé les questions d'après-guerre froide.