« L'Appel à se manifester pour la paix » est d’abord paru sur Diacritik le 14 octobre 2023. D’abord rédigé en français, il a été traduit en arabe, en Hébreu, et en anglais. D’autres signataires nous ont rejoint, d’autres viennent encore. Cet Appel pour une paix trans-planétaire peut s’étendre, doit s’étendre.
Refuser Mélenchon, refuser aujourd’hui la NUPES, est se situer du côté du conservatisme politique, à droite, à l’extrême-droite, ou avec les Macronistes – c’est-à-dire du côté du néo-libéralisme et des techniques fascistes dont il a besoin pour assurer son programme.
En réduisant tout au même, et à la mort, en fabriquant une sorte de wilderness 2.0 dépouillée d'humains, le coronavirus COVID-19 rend manifeste ce qui nous manque: un communisme de la distance qui saurait convertir notre commune absence au monde.
« Notre ennemi est le séparatisme », déclarait récemment le président Macron. Nous fûmes nombreux à penser qu’il parlait alors de lui. Car La république en Marche apparaît clairement comme le parti de ceux qui se sont séparés des autres. Mais ce séparatisme d’en haut, dénié, doit faire face à un phénomène qui en révèle la logique au grand jour : le coronavirus.
Du 6 au 8 avril 2017 est organisé un colloque intitulé "Le Conflit Politique: Logiques et Pratiques", qui réunit philosophes, historiens, et activistes autour de la question suivante: qu'est-ce qu'un conflit politique? Parmi les intervenants: Alain Badiou, Sophie Wahnich, et Jacques Rancière.
« Quel genre de futur voulons-nous ? Celui dans lequel nous sommes à jamais confinés sur une planète jusqu’à l’extinction finale, aussi lointain dans l’avenir cet événement soit-il, ou voulons-nous être une espèce multi-planétaire ? » Cette question ne nous est pas posée par un écrivain de science-fiction, mais par Elon Musk, flèche montante de la Silicon Valley, en janvier 2016 [1].