Comme chacun peut le constater, je n’ai que le bac. C’est que je me suis lassé, dès la première année, de mon école d’ingénieur où il fallait coder du BASIC sur… du papier. J’ai aussi tâté de la sociologie à la Sorbonne et pris la fuite en raison de la médiocrité de mes professeurs qui ne comprenaient à ce point rien à leur propre domaine qu’ils ont donné un 20/20 à la fille d'une… sociologue.
Nous recherchons un minimum de quatre personnes (un volontaire pour le moment) pouvant écrire à temps plein pendant un mois. Comme indiqué sur lafactory.com ils toucheront bien entendu l'intégralité du chiffre d'affaire (chiffre d'affaire, et non bénéfices, je prends à ma charge tous les frais) pendant toute la durée de vie de leurs articles.
L'affaire n'est pas récente (fin d'année dernière), mais elle démontre que l'indépendance de la presse n'est pas qu'une question de milliardaires. Initialement, j'ai voulu relancer La Factory sur un principe simple: pour un pigiste en manque de travail, autant qu'il continue à écrire et puisse toucher, certes quelques mois plus tard, l'intégralité des revenus publicitaires.
Ça n'est jamais arrivé à Libé, mais quand la cours d'appel de Paris demande "pourquoi en avez-vous parlé sur Internet" on comprend qu'il y a un problème...
La mise en avant sur facebook d’un père de famille roué de coups dans son propre appartement a été qualifiée de publicité pornographique par Facebook, après avoir appel, il lui a cette fois-ci été reproché des images de nudité, alors que notre article se limitait à la photo d'une ecchymose en gros plan.
Témoignage : J’ai été roué de coups sous les yeux de mon fils par des agents de police qui ont violé notre domicile. En toute illégalité. Placé en garde à vue, privé d’eau et de nourriture, le procureur m’a fait libérer après 24h de cauchemar. Depuis, mon fils est traumatisé et notre famille vit dans la terreur que cela se reproduise.
En épousant sans états d’âme les thèses complotistes de l’oligarchie russe et en reprochant le manque d’objectivité des Panama papers, il est permis de se demander si le lanceur d’alerte ne glisse pas sur la pente dangereuse qui mène de l’information à la propagande…