Le dédain arrogant de Vargas Llosa envers Proust et la Recherche est déplorable. Ce mépris est le produit de son incapacité personnelle à percevoir et à saisir la subtilité et la luminosité d'une œuvre axiale de la littérature contemporaine.
Mario Vargas Llosa est le triste exemple de "el escritor afrancesado", l'écrivain arriviste qui profite de la fastueuse culture de la France, chargée de siècles, de génies et de révolutions, pour s'enjoliver lui-même et cacher les faiblesses de son intellect et la mesquinerie de ses sentiments.
Montaigne disait que philosopher c’est apprendre à mourir. Peut-être que la seule séquelle positive du Covid qui sème notre planète de cadavres, sera celle de rendre l'être humain plus sage, plus philosophe, moins brutal. Le conte que j’offre ici au lecteur, voudrait s'inscrire un peu dans ce sens…
Après la victoire de l'Indien Pedro Castillo aux élections présidentielles du Pérou, considérées "exemplaires" par tous les observateurs internationaux, Vargas Llosa demande, en toute hypocrisie, son invalidation pour "fraude". Ce qualificatif pourrait s'appliquer plutôt à son prix Nobel…
Au Chili, la nouvelle Constitution (post Pinochet) ouvre les portes du Congrès au peuple Mapuche. Même si l'angle de vue de "Something's wrong, dit l'Indien Huenchuyan" est plutôt dostoïevskien (le parricide), il permet d'observer quelques traditions ancestrales de l'Araucanie.
En ces temps de pandémie, de confinement, de couvre-feu et de déprime, voici un conte drolatique (à la Balzac) où il est question de la pandémie herpétique. L'herpès est un virus millénaire qui faisait déjà des ravages dans la Grèce antique. Il se réactive périodiquement provoquant des épidémies comme celle des années 80 qui toucha surtout les États-Unis et l'Europe occidentale.