Simplement une lettre adressée hier à une centaine d'amis pour leur livrer ma réflexion à la veille d'un scrutin qui pourrait, si l'on n'y prend garde, graver une nouvelle page noire dans notre histoire et de plus enterrer pour longtemps tous les rêves socialistes véritables en enterrant une "gauche" en perdition.
De l’utilisation abusive du vocable « extrême » en politique, ou un essai de clarification de qualificatifs fortement négatifs ou péjoratifs utilisés par la caste dirigeante pour stigmatiser sans plus de nuances des mouvements politiques qui n'ont rien à voir entre eux (extrême droite et extrême gauche) et qui, plus est, induisent en erreur le citoyen, lui indiquant insidieusement en opposition le capitalisme comme le système modéré par excellence.
Le 2 mai 2014, Juan José Millas écrivait dans le quotidien espagnol « El País » : « Écrire aussi malgré la fièvre. S’asseoir à la table et s’accrocher à l’ordinateur comme celui qui prend les commandes d’une locomotive sur le point de dérailler. Écrire alors que vient l’heure du gibet. En somme ne pas démissionner, ne pas se taire ».