Puerto Vallarta, de notre envoyé spécial Gaël Grilhot…A causes lointaines, petits remèdes… Peut-on établir un lien direct de cause à effet entre changement climatique, catastrophes naturelles et migrations ? Doit-on parler de migrants ou de réfugiés climatiques ? Au-delà de la bataille sémantique, les enjeux politiques et économiques pour les prochaines décennies sont considérables…
Par Pascaline Zamuda, journaliste-productrice, membre de l'Association des Femmes des Médias du Sud-Kivu (RDC).On ne parle plus de la guerre, ni d’agressions dans le Kivu. Surtout dans les villes où la population vaque plutôt normalement à ses occupations.
Lire tous les articles publiés sur Grotius.frGaël Grilhot est journaliste indépendant, rédacteur en chef de Grotius.fr Entretien avec Radwan Ziadeh, directeur du Centre de Damas pour les études sur les droits de l'Homme. A la fin des années 90, il fût l’un des fondateurs du premier Forum sur ledialogue national, un rassemblement de la société civile qui symbolisait alors les espoirs portés par le «printemps de Damas». Mais l’espoir suscité par ce mouvement allait rapidement être déçu, Bachar el-Assad ayant décidé de s’engager dans la même voie répressive que son père. Radwan Ziadeh subira lui-même la répression, et sera interpellé et interrogé à plusieurs reprises, avant d’être directement menacé d’emprisonnement. Il vit aujourd’hui en exil aux Etats-Unis, mais continue de réclamer des réformes démocratiques en Syrie.
Lire tous les articles publiés sur Grotius.frPar Osman el Hajjé, professeur, président du Centre pour les droits de l’homme de l’Université Jinane.(photographie IRIN) Beaucoup de personnes dans le monde arabe croient que les droits de l’homme sont inventés en Occident. Ils oublient que les premiers droits de l’homme connus sont apparus dans notre région avec les tablettes de Hammourabi, Moïse et ses dix commandements, le Christ et ses recommandations en faveur de la femme et de l’enfant, Mohammad avec ses appels à l’égalité, la solidarité et l’universalité des droits.
Lire tous les articles de Grotius.fr Par Jérôme Tubiana, chercheur, journaliste, auteur de Chroniques du Darfour (éditions Glénat)Les médias sont souvent accusés de traiter de manière manichéenne les conflits lointains. Certains des journalistes avec lesquels j’ai évoqué la question imputent cette simplification à la complexité même de contextes comme celui du Darfour, d’autres estiment aussi que les choses sont souvent aggravées par une sorte d’effet de « masse » : à partir du moment où, souvent dans l’urgence, une partie peu connue du globe connaît une soudaine médiatisation, une grille de lecture s’impose.
Lire tous les articles publiés sur Grotius.frPar Jean-Paul Marthoz, chroniqueur de politique internationale au journal Le Soir (Bruxelles), professeur de journalisme international à l'Université catholique de Louvain. «Le patriotisme est le dernier refuge des vauriens», avait fameusement déclaré l’essayiste britannique Samuel Johnson en 1775. Sa phrase résonne aujourd’hui dans les débats qui agitent la scène politique américaine.
Par Lyonel Trouillot, écrivainCitoyen haïtien, vivant en Haïti, partageant au moins en tant que témoin le quotidien des populations affectées par le séisme du 12 janvier 2010, ayant conscience de l’immensité des besoins et constatant le peu de réussite qui caractérise l’après, quand on aborde avec moi la question de «l’humanitaire», mon réflexe est de demander à mon interlocuteur de ne pas remuer le couteau dans la plaie et, par décence ou par politesse, de parler d’autre chose.
François Grünewald, directeur général du Groupe URD, a conduit plus de 25 missions en Afghanistan entre 1986 et 2009. Il pose la question : les ONG doivent-elles rester en Afghanistan ou partir ? Car selon lui, «au-delà des pertes humaines qu’elles vont subir dans les années à venir, il n’est pas sûr qu’elles sortent éthiquement indemnes de la situation actuelle.»