Le blog de Guerre ou paix

La famine comme arme de guerre, des morts qui n'ont pas de valeur, dans un paysage de destruction massive: telle est la bande de Gaza.

Amnesty international avait dénoncé le fait que gaza soit la plus grande prison du monde à ciel ouvert. Un médecin humanitaire vient préciser qu'il s'agit actuellement " d'un charnier à ciel ouvert ",pour une population qui a subi 38 ans d'occupation par Israël.

Un délai de décence et de respect envers les morts d’Israël imposait le silence. L'attaque contre les Israéliens a représenté une abjection, en frappant des civils innocents, et plus encore des enfants. Mais l'abjection ne peut répondre à l'abjection. La réponse ne peut être pire que le mal. 4 000 enfants tués. 30 000 tonnes de bombes.

La vision de la guerre en Ukraine par les médias éloigne des causes qui y ont contribué. Or, quelle est la responsabilité des pays européens ? Ces derniers ont joué une partition ambigüe, dissimulée, ne mesurant pas leur responsabilité. Mais il faut surtout s'interroger sur les enjeux. La volonté de faire diversion derrière la propagande ne permet que de tenter d'en dresser les contours.

L'information dirigée (ou propagande) a ceci de toujours étonnant: c'est qu'elle nous subjugue, et paralyse les esprits et les pensées. Qui en sort indemne? Et la propagande ne peut que travestir l'information , qu'il faut bien tordre. Elle a aussi le mérite aux yeux des gouvernants de pouvoir avancer une parole sacralisée autant qu'elle est improbable.

La guerre en Ukraine a sidéré le monde. Pourtant, l'Europe contemporaine n'a pas été avare de guerres. Les démocraties ne peuvent s'exonérer d'en avoir mené de multiples. La guerre en Ukraine se distingue par les sanctions et les menaces de ces démocraties et leur vision unilatérale. La vision unique (ou l'idéologie) qui prévaut conduit à occulter les événements qui l'ont précipitée.