« Ecoutez les autistes », demandai-je en 2012, de sorte que la fondation récente d’un « Collectif pour la liberté d’expression des autistes » suscite espoir et satisfaction. Il prône la neurodiversité et l’inclusion. Faire entendre la parole des autistes promet des effets subversifs sur le discours formaté dominant.
Dans un article de 2018, publié dans Advances in Autism, H. Kupferstein met en évidence que 46% des autistes ayant été exposés dans leur enfance à la méthode ABA présentent à l’âge adulte un syndrome de stress post-traumatique, et qu'il existe une corrélation statistique entre la gravité des symptômes et la durée d'exposition à l'ABA.
Une expérimentation de la méthode ABA portant sur 578 enfants autistes faite dans 28 établissements placés dans des conditions très favorables pour une évaluation positive. Après 4 années de fonctionnement, des experts indépendants ont mis en évidence des résultats très décevants qui ont été passés sous silence.
Il est souvent reproché aux "psy" français de persister à considérer l'autisme comme une psychose. Beaucoup d'entre eux soutiennent au contraire que ce n'est pas le cas. Les principales données cliniques incitant à différencier nettement l'autisme de la psychose sont ici exposées.
Une cure psychanalytique moderne d'un enfant autiste. Ce n'est pas en interprétant l'inconscient qu'elle opère, mais en prenant appui sur les objets de l'enfant, qui le protègent de l'angoisse, qui lui permettent de réguler ses affects, et qui lui servent de médiation avec l'analyste.
Comment le parent d’un enfant autiste peut-il s’orienter dans les informations diffusées par les principaux médias ? S’il est curieux il découvre que les recommandations qui y sont martelées s’avèrent reposer sur des bases peu consistantes.
Lecture de l'ouvrage de J-B Lucchelli, psychiatre, psychanalyste et parent d'un enfant autiste. Publié aux Editions Michèle en 2018. Après avoir examiné la différence entre psychose infantile et autisme, il s'attache à l'évolution de la psychanalyse des autistes, dans son orientation lacanienne, et constate d'importantes convergences avec l'approche cognitiviste de L. Mottron.
Le documentaire sur le parcours de Rachel concernant des signalements pour maltraitance laisse le téléspectateur dans l'incertitude. Comment comprendre que Rachel ait pu subir quatre erreurs judiciaires successives ? La réalisation diabolise la justice et la psychanalyse sans qu'aucune voix de ses représentants ne soit appelée à s'y faire entendre.