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Dans une récente tribune , Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement a affirmé que « l’énergie nucléaire est aujourd’hui l’une des plus coûteuses ». Même à ne se situer qu’en seuls termes de coûts de production, opposer de façon aussi générale, les Energies renouvelables intermittentes (EnRi) en général et le nucléaire n’a pas grand sens au regard des réalités concrètes
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L’électricité est la forme d’énergie de l’avenir, il est toutefois bien des façons de la produire et toutes ne s’équivalent pas. C'est pourquoi, « le mort saisit le vif ». La diversité extrême des mix électriques réellement existants oblige à définir des trajectoires nationales spécifiques. Quoi que l’on veuille, où que l’on désire aller, on ne part jamais que de là où l’on est !
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Les choix sur les moyens de combattre le réchauffement climatique sont vitaux. S’il faut évidemment d’abord s’interroger sur « ce dont nous avons vraiment besoin »[iv], il n’en demeure pas moins que l’essentiel de ce défi se jouera dans la capacité où nous serons de décarboner et d'électrifier les usages et, pour cela, il faudra produire plus d’électricité !.
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La décision du 5 mai dernier de la Cour constitutionnelle allemande a donné un grand coup de pied dans la fourmilière et déclenché un véritable tourbillon institutionnel. Les positionnements des divers acteurs qui en résultent permettent de lire en direct les voies et les moyens par lesquels le néolibéralisme affirme son hégémonie sur l'Union Européenne.
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Ce lundi 5 mai, la Cour constitutionnelle allemande a rendu un arrêt qui aussitôt enflammé « les marchés », renchéri les taux de l’Italie et menacé même la politique de la BCE. C’est le bazar sur le marché de la dette publique. Pas vraiment de bon augure pour l’euro… mais c’est aussi un débat sur la nature de l’ordre juridique européen, qui peut déboucher sur de l’inattendu.
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Dans un récent entretien donné à Libération[i], Thomas Piketty a tenu des propos qui ont rapidement fait polémique. Et une certaine presse d’aussitôt dénoncer «l’arnaque» (Le Point, L’Opinion), la «boulette» (L’Express) de Piketty. J’ai voulu y voir de plus près.
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Il y a peu, je publiais mon billet de blog: « le trou de la Sécu et sa dette ; à propos de deux fake news ». Et puis voilà, patatras, que quelques semaines après, au lendemain de la publication du rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale -, tous les médias bien-pensants titraient sur le retour du déficit de la Sécu] ! J’avais l’air malin….
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Non la Sécu n’est pas en déficit ; non sa dette n’est pas un fardeau insurmontable. Tout au contraire, la Sécu est en fort excédent et sa dette sera bientôt remboursée. Plusieurs dizaines de milliards sans emploi, qui pourraient fort utilement servir à améliorer les prestations et aider à régler la question des retraites et celle de l’autonomie.
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L'incendie de Notre Dame est devenu témoignage de la déliquescence de notre démocratie. Nous avons ainsi découvert la loi Aillagon, qui octroie de très larges déductions fiscales au mécénat. Cette générosité ostentatoire se fait donc à nos propres dépens ! Cela, le retour de ce que les grecs de l'Antiquité nommaient l'évergétisme, signale la fin de la démocratie et l'avènement de la ploutocratie.
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A l’approche du seuil des 100% du PIB d'aucuns s'inquiètent "Sommes-nous en danger ? " Leur conclusion : réduire la dépense publique.
Bien loin que de n'avoir d'autre issue à la question de la dette que la réduction drastique de la dépense, une autre voie est possible :" l'euthanasie des rentiers", si chère à J. M. Keynes.