Depuis 15 ans les chercheurs de l’Institut de cancérologie de l’Ouest se battent pour que les résultats de leurs travaux sur la prévention des effets secondaires graves des chimiothérapies à base de 5-FU soient utilisés pour sauver des vies humaines. L’ANSM vient de publier sur son site deux « points d’information » relatifs à cette prévention, l’un le 8 février, l’autre le 28 février 2018.
De plus en plus de personnes découvrent le scandale des prescriptions sans précautions des chimiothérapies à base de 5-fluorouracile (5-FU) et de capécitabine, qui peuvent s’avérer mortelles pour les personnes qui présentent un déficit en enzyme DPD. Le silence des oncologues prescripteurs et des « sociétés savantes », ces associations loi 1901 qui sont leurs mentors, est étonnant.
Le 9 janvier 2018 Madame la Ministre de la Santé a répondu à la question écrite du député de la Loire Jean-Michel Mis, posée 14 novembre 2017. L’analyse de cette réponse est l’objet de ce nouveau billet.
Dans mon billet précédent je saluais l’action du député de la Loire Jean-Michel Mis. Il avait posé, le 14 novembre, une question écrite à Madame la Ministre de la Santé au sujet des traitements anticancéreux à base de 5-FU, toxiques en cas de déficience d'une enzyme, la DPD, qui doit donc impérativement être testée avant tout traitement. Un mois après, on est toujours sans réponse.
Un événement très grave est resté totalement ignoré par les médias. Il s’agit d’une question écrite à la Ministre de la santé, posée le 14 novembre 2017 par Monsieur Jean-Michel Mis, député de la Loire, au sujet des traitements anticancéreux à base de 5-FU. Il sont toxiques en cas de déficience génétique d'une enzyme, la DPD. Cette déficience doit impérativement être testée avant tout traitement.