Lors du débat de vendredi soir avec Emmanuel Macron, Jade Lindgaard a montré qu'elle ne faisait pas la différence entre une puissance électrique garantie et une puissance électrique intermittente. Son interlocuteur non plus, d'ailleurs. Dommage !
Les batteries sont envisagées pour le développement de la voiture électrique et pour l'intégration des énergies intermittentes - éolienne et photovoltaîque - au réseau. Les ordres de grandeur en jeu montrent cependant que si la première utilisation est envisageable à une échelle de masse, la seconde ne l'est pas.
L'intérêt pour les effets présumés des ondes de téléphonie mobile sur la santé a été relancé par la publication d'une étude sur des rats du National Toxicology Program américain. Cette publication ne permet de tirer aucune conclusion sur l'exposition aux portables, tant les conditions sont différentes. Mais faut-il disposer de fondements scientifiques pour générer de la peur ?.
El Hierro est une petite île des Canaries où une expérience d'avant garde, Gorona del Viento, devait montrer comment le monde pourrait se passer des fossiles en couplant des énergies renouvelables, ici l'éolien et l'hydroélectricité. Après un an de fonctionnement : pas plus du tiers de la production électrique a été d'origine renouvelable. Bilan et perspectives.
Il faut dépenser de l'énergie pour en produire. Dès lors, il est de première importance d'évaluer le rapport de l'énergie produite à l'énergie investie pour la produire. Le mot investissement évoque immédiatement une dépense monétaire. Or il ne s’agira pas ici d’argent, mais, j’insiste, d’investissement énergétique. De quoi s’agit-il ?
Nous sortons de la COP21. Objectif : réduire nos émissions de gaz à effet de serre, remplacer les énergies fossiles par des sources décarbonées, renouvelables et nucléaire. Oui, mais certains opposent les deux catégories. Comme ils refusent le nucléaire, ils misent tout sur les renouvelables, notamment l’éolien et le photovoltaïque. D’où une tendance récurrente à gonfler les chiffres. Voyons.
Dans son dernier ouvrage, De l'atome imaginé à l'atome découvert (Ed. De Boeck), co-signé avec Annie Grossman, le physicien Hubert Krivine poursuit le chemin engagé avec son précédent livre, La Terre, des mythes au savoir (Ed. Cassini). Dans les deux cas, en effet, il s'agit de passer au crible de l'histoire de découvertes majeures une vision sociologisante du règlement des controverses scientifiques. Le sous-titre du livre, Contre le relativisme, indique bien l'angle choisi. Résumons l'argument.