La malhonnêteté intellectuelle est en quelque sorte consubstantielle à la Macronie, et dans cette bataille des retraites, cela devient un handicap qui ne peut que profiter au camp des opposants.
Car tout le monde sait bien que derrière leurs chiffres, il n’y a qu’une volonté, qu’un dessein, qu’un seul véritable projet : celui de faire davantage de profit avec nos vies.
La réforme des retraites sera-t-elle la réforme de trop, celle qui permettra la cristallisation de toutes les tensions sociales et écologiques accumulées depuis des années de réformes en réformes, de renoncements en renoncements ?
Après la réforme de l’assurance-chômage, après l‘effondrement de l’hôpital public, après le délitement de l’éducation nationale, après la destruction de l’ONF, après tant de casse, il n’était évidemment pas question de s’arrêter en chemin alors que la pente est si douce pour le capital.
Parfois la révélation d’un secret de polichinelle fait grand bruit ! L’affaire de corruption présumée qui secoue les instances européennes avec l’arrestation de la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Alors qu’il conviendrait d'économiser durablement et dans d’autres proportions l’énergie, la prétendue transition écologique avec le passage à une économie décarbonée organise le maintien de notre mode de vie actuel pourtant incompatible avec le respect de nos engagements pour lutter contre le changement climatique et l’érosion dramatique de la biodiversité