La rentrée arrive et le Conseil national de la refondation est une nouvelle fois annoncé. Le sigle de cette nouvelle institution évoque le fameux Conseil national de la Résistance, ce qui ne doit rien au hasard, et ce n’est pas rien. . .
Les prémices de la catastrophe sont là mais nous ne croyons toujours pas à une forme d’effondrement qui se dessine de plus en plus nettement, celui qui risque d’emporter notre civilisation.
C’est comme un immense bras d’honneur à toute une jeunesse qui se mobilise pour alerter les pouvoirs publics sur la gravité du dérèglement climatique. Avec ce nouveau gouvernement, il ne peut y avoir de changement de politique écologique.
Depuis dimanche soir, Emmanuel Macron ne dispose plus d’une majorité parlementaire susceptible de voter ses lois de régression sociale et écologique. Jupiter est désarmé et c’est évidemment une bonne nouvelle mais, en même temps, la composition de la nouvelle assemblée est lourde de menaces...
On sentait bien que le peuple ne pouvait se satisfaire d’un premier choix effectué par défaut. La déception et la colère étaient là, perceptibles malgré une campagne électorale atone, escamotée par un Président entretenant l'ambiguïté et le flou sur ses intentions dans l’attente de disposer d’une majorité à sa botte.