Si le combat contre la loi “sécurité globale” devait prendre la forme de techno-parades, le pouvoir aurait alors tout lieu d'être satisfait de la tournure prise par les événements.
« Selon que vous serez puissant ou misérable »... votre capacité d’influence variera du tout au tout. Donald Trump est banni. Les institutions américaines ont définitivement changé de main et les réseaux sociaux ont, tout aussitôt, changé de pied.
Bien sûr, il y eut des tablées réduites et des enfants tenus un peu à l'écart des anciens, peut-être même des masques entre deux bouchées mais ce furent là des détails d’organisation et de célébration, l'essentiel aura tout de même été préservé.
Des petits déjeuners pris avec les éboueurs ou de grands débats avec les citoyens ne signifient aucunement qu’on est proche des préoccupations des gens et qu’on redonne la parole au peuple.
Même sous le macronisme et sa terrible dérive autoritaire avec la loi «sécurité globale», il n’y a pas de complot. Le capitalisme se suffit à lui-même et, pour les possédants, c’est bien plus satisfaisant et surtout durable qu’un complot.
Aux côtés des religions comme l'islam qui engendrent des fanatismes, il existe une autre religion, la religion du capital, qui génère aussi , et à grande échelle " l'obscurantisme et la violence qui l'accompagne"
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