Communiqué de Paysages de France,
Association agréée dans le cadre national au titre du Code de l'environnement,
indépendante des pouvoirs économique et politique
Le 3 septembre 2020, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a interjeté appel du jugement rendu le 30 juin 2020 par le tribunal administratif d’Amiens enjoignant au préfet de l’Aisne de faire enfin respecter les dispositions du Code de l’environnement qui s’appliquent en matière de publicité sur mobilier urbain.
Le 7 juillet 2020, le tribunal administratif de Nancy a reconnu le préjudice causé à Paysages de France par l’inaction du préfet des Vosges, celui-ci laissant perdurer des infractions concernant neuf panneaux publicitaires numériques installés sur les trottoirs d'Épinal (Vosges).
Communiqué de Paysages de France
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, comme l'avait fait François de Rugy, Élisabeth Borne a fait appel d'un jugement enjoignant à un préfet de faire respecter des dispositions du Code de l'environnement en matière d’affichage publicitaire.
Depuis neuf mois, la ministre garde le silence : Paysages de France lui adresse une lettre ouverte.
Depuis une quarantaine d’années (plus précisément depuis la loi de 1979 relative à l’affichage publicitaire), l’État a laissé s’installer sur l’île des milliers de panneaux publicitaires illégaux. Corte, ville-phare du Parc Naturel Régional, en a subi les conséquences pendant de très nombreuses années.
Bien que dénoncées depuis plusieurs mois par Paysages de France, les publicités continuent de fleurir sur l’hôtel Carlton à Cannes. En toute illégalité. La façade de ce palace est en effet protégée au titre des monuments historiques et ne peut, de ce fait, recevoir aucune publicité.