
Jean Paul Karsenty
Prospectiviste en enjeux d'intérêt général
Paris - FRANCE
Sa biographie
Jean-Paul Karsenty est économètre, puis docteur ès sciences économiques de l’Université de Paris1. Aux côtés d’Yves Stourdzé au CESTA (Centre d’étude des systèmes et des technologies avancées) en 1982, il a co-fondé le projet EUREKA en 1985. Chargé des affaires européennes au Ministère de la recherche,1…
il exerce ensuite, à partir de 1989, les fonctions de secrétaire général du conseil supérieur de la recherche et de la technologie (CSRT) successivement présidé par Hubert Curien, François Fillon et François Bayrou à la demande de qui il rejoint, en 1996, l’Académie des sciences. Il y est nommé délégué pour le rapport sur l’état de la science et de la technologie en France auprès de son secrétaire perpétuel François Gros. Début 1997, il est lauréat d’un concours externe du CNRS d’ingénieur de recherche de classe exceptionnelle. En 2001, il est appelé comme conseiller de Ketty Schwartz, directrice de la recherche au Ministère de la recherche. Il est depuis juin 2005 membre du Centre Alexandre Koyré de recherche en histoire des sciences et des techniques.Jean-Paul Karsenty a, en outre, enseigné en DESS à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC) la gestion de la technologie et de l’innovation entre 1987 et 2004. Il est ancien auditeur du CHEAr (Centre des hautes études de l’armement) de la promotion 1991.
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Qu’il soit permis d’éclairer par l’Histoire une des facettes les plus spécifiques de « l’impasse démocratique » française, de façon à mieux comprendre son expression présente. Juste le temps d’une contribution…De sa très vieille tombe, Philippe le Bel doit sourire en observant que l’Etat, en France, aura toujours dû réprimer pour imposer. Six siècles après, des résurgences d’un atavisme, pluri-séculaire donc, se manifestaient encore au cours de la phase majeure du développement industriel à travers l’émergence de l’anarcho-syndicalisme en pays latins. Bref, l’Etat contre la rue et la rue contre l’Etat, vieux schéma dontdes traces actives subsistent aujourd’hui encore. Plus pour longtemps ? C’est ce que je me propose de discuter ici. -
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