Le blog de La Chapelle en Lutte

Youssouf, soudanais ayant fui la guerre du Darfour, n'a pas revu sa famille depuis 10 ans. Sa demande d'asile a été rejetée par l'Ofpra. Il menace de mettre fin à ses jours si on l'expulse du Lycée Jean Jaurès. Par le collectif La chapelle debout!

La décision du Tribunal administratif nie les droits des demandeurs d'asile, en validant une "urgence" peu crédible, alors que les plusieurs milliers de m2 neufs de ce lycée sont restés inoccupés en plein Paris depuis des années. La lettre d'une voisine, Claudine Rulleau, à l'attention du collectif La Chapelle Debout! afin d'être produite comme pièce écrite lors du jugement.

A leur arrivée dans notre pays, les réfugiés primo-arrivants n'ont plus d'autre alternative que d'être condamnés à se clochardiser? Et il nous faudrait accepter cette insupportable réalité au nom d'une pseudo "crise des réfugiés" qui vouerait les Etats européens à l'impuissance? Nous sommes de plus en plus nombreux à refuser cet état de fait et cette maltraitance systématique de l'Etat français.

Communiqué d'ouverture du bâtiment vide du Lycée Jean Jaurès pour les exilé.e.s.

Lettre a Mme Hidalgo, pour l'encourager grâce à nos initiatives concrètes à mettre en acte ses discours de solidarité avec les migrant.e.s.

Récit de la manifestation sauvage du 9 avril au soir contre les grilles municipales sur l'ancien campement du métro Stalingrad.

A Stalingrad, plus de 800 migrantEs ont été évacuéEs vers des centres d'hébergement. Hasard ? Cela s'est produit la veille de l'installation de Nuit Debout. Ce que les autorités craignaient le plus était la jonction entre ce mouvement d'occupation des places et l'installation de centaines de migrantEs décidéEs à y rester comme lors des précédents campements place de la République. Jonction...

Ou comment un groupe tout juste arrivé de Vintimille s'est fait prendre ses affaires par la police et les services de propreté.

Pour tirer des conséquences de la rafle du 31 mars 2016 à Stalingrad (au lendemain de la grande évacuation). Par une personne solidaire.

Le récit d'une rafle passée presque inaperçue dans le 19° arrondissement de Paris.