Le blog de La Chapelle en Lutte

Le traditionnel coup de gueule post-évacuation, et pour cause: les "solutions" proposées par la préfecture et la mairie de Paris sont à l'image des barrières qu'elles laissent derrière elles: une ségrégation en acte qui n'est pas une solution à l'accueil des migrants. Alors inévitablement, tout recommence.

Récit par une personne solidaire de l'audience au tribunal de K., militant sans papier des campements Parisiens, menacé d'expulsion après un contrôle de police.

Nous, parisiens solidaires des migrants, interpellons nos élus, grands absents des solidarités qui se sont déployées à Paris, afin d'agir réellement et de prendre position en particulier contre les persécutions policières. Nous les invitons à prendre leurs responsabilités pour que Paris ne devienne pas un nouveau Calais. Pour qu'ils nous entendent, signez la pétition !

9 mars, la journée internationale pour les droits des femmes touche à sa fin. Une soirée de lutte au campement du Métro Stalingrad.... ou comment les policiers ont fini par ne pas charger face à des femmes réfugiées et leurs enfants.

Malgré le harcèlement policier et les charges, les migrant-e-s que la préfecture voudrait faire "disparaitre" et leurs soutiens continuent à faire preuve qu'elles/ils restent solidaires et déterminé-e-s.

De Calais à Paris, les luttes des migrants continuent, de plus en plus confrontées à la violence d'Etat. Il est urgent de les soutenir, car laisser s'installer la guerre qui leur est faite se retournera tôt ou tard contre tout mouvement de lutte.

Le témoignage d'une jeune parisienne solidaire depuis des mois sur les campements parisiens, qui fait suite au témoignage de Valérie Osouf. https://blogs.mediapart.fr/la-chapelle-en-lutte/blog/010316/neuf-mois-petit-texte-ecrit-dune-traite-hier-soir-par-valerie-osouf

A Calais les gens ont crié : « Human Rights, France de merde ! » A Paris, ce soir, on n'a pas crié. On a essayé de s'organiser, comme chaque jour, pour résister.

Le témoignage d'une parisienne solidaire des migrants, dégoutée par l'attitude des dirigeants et de la gauche municipale.