Au moment où la classe politique en général préfère suivre le conseil de Macron, choisissant de regarder par la fenêtre le spectacle divertissant et oublieux des Jeux Olympiques, certains rares responsables politiques, à l'image de Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, réaffirme la nécessité d'une solution politique rapide à la folie meurtrière d'Israël à Gaza.
« Il est temps que cette guerre prenne fin ».
C'est en ces termes que Kamala Harris, préssentie pour remplacer Biden au pied levé dans la course démocrate à la Maison Blanche, a jugé utile de qualifier la guerre israëlo-palestinienne en cours à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Les lieux de pouvoir ont en commun de susciter l'admiration, la solennité, le respect, voire une certaine crainte.
On s'en approche en général à pas feutrés, rarement seul, en chuchotant ses commentaires à l'oreille de son voisin.
L'idée d'une trêve politique décrétée par Macron pour la durée des JO avait paru ubuesque aux yeux de beaucoup, tant l'urgence sociale, réveillée
par le score remarquable du NFP aux élections législatives, commandait au contraire d'agir promptement.
Faisant suite à la non réattribution à la chaîne C8 de la fréquence que l'autorité de régulation de l'audiovisuel lui avait allouée pour cinq années,
les réactions de ses têtes de gondole n'ont pas tardé à se faire entendre.
Au moment où débutent les Jeux Olympiques d'été à Paris, et où se négocient
ceux de l'hiver 2030 dans les Alpes françaises, est-il raisonnable de faire
l'économie d'une réflexion sur la pertinence de leur pérennisation ?
La lunaire Aurore Bergé déclare ce jour dans les média, au sujet de la déclaration d'Emmanuel Macron d'hier, dans laquelle il affirme ne pas souhaiter nommer un premier ministre avant mi-août, soit à la fin des JO des athlètes valides :
Einstein a propulsé en 1905 le concept de relativité restreinte, selon lequel l'écoulement du temps est différent pour un observateur voyageant dans un train en marche et pour un autre situé sur un quai à le regarder passer.
En matière économique et sociale, il y a des gagnants indécents et les éternels perdants, grand écart digne des prouesses des meilleures gymnastes féminines.