Dans la nuit du 17 octobre 2019, un petit groupe de militantes s'est rendu sur différents lieux du massacre du 17 octobre 1961 pour y graffer le nom des tué.e.s par la police parisienne. La multiplicité des lieux et des temporalités de cet événement de la Révolution algérienne est crucial dans sa commémoration puisqu'elle permet de comprendre la violence systématique du colonialisme francais.
30 ans après l'assassinat de Jean-Marie Tjibaou, Président du Gouvernement Provisoire de Kanaky, et de Yeiwéné Yeiwéné, son porte-parole et ministre des Finances et de la Solidarité nationale par le militant Djubelly Wea, il est crucial de comprendre le contexte dans lequel ils sont morts ainsi que de saisir la force du processus de réconciliation qui a eu ensuite lieu entre leurs trois tribus.
Le 20 décembre dernier, nous étions plus de 400 à signer une lettre adressée à Jean Nouvel l'enjoignant à refuser d’être complice d'un projet de soi-disant «revitalisation» de la Casbah d'Alger financée par la Région Ile-de-France. Sa réponse, loin de nous satisfaire, nous fait réagir à nouveau à propos des effets persistants du colonialisme et de la légitimité ou non des architectes à intervenir.
Le 3 juillet dernier, Aboubakar Fofana dit “le loup” est mort. Ce jeune homme noir venait d'être stoppé par une patrouille de CRS au milieu de son quartier du Breil, quartier populaire de Nantes. Apres un moment de panique, il est tué d'une balle tirée dans le cou a bout portant par l'un des policiers. Un meurtre à considérer avec les conditions politiques d’existence des quartiers populaires.
Mercredi, le gouvernement australien a ordonné la fermeture du centre de détention de l’île de Manus en Papouasie Nouvelle Guinée. Les réfugiés ont été laissés à leur sort sans approvisionnement d’eau, de nourriture, d’électricité ou de soins médicaux, et dans la crainte continue d’attaques des habitants de l’île. Ils s’organisent pour survivre mais ont besoin que leur combat soit relayé.
Mercredi, le gouvernement australien a ordonné la fermeture du centre de détention de l’île de Manus en Papouasie Nouvelle Guinée. Les réfugiés ont été laissés à leur sort sans approvisionnement d’eau, de nourriture, d’électricité ou de soins médicaux, et dans la crainte continue d’attaques des habitants de l’île. Ils s’organisent pour survivre mais ont besoin que leur combat soit relayé.
L'entretien qui suit est la transcription d'une conversation ayant eu lieu le 23 septembre 2016 afin de figurer dans le 8ème numéro de The Funambulist (disponible en ligne et dans certaines librairies) dedié a une critique de la police dans differents contextes politiques et géographiques (États-Unis, Palestine, Égypte, Allemagne, Brésil, France). https://thefunambulist.net/magazine/police
Le moment que nous vivons est nécessairement fondateur de notre société future, que nous le voulions ou non, que nous ayons l’impression d’y prendre part ou non. Battons-nous pour que la véritable urgence à laquelle on s’attelle soit le démantèlement de notre violence structurelle et sociétale, et que nous puissions construire un « nous » hétérogène et multi-identitaire.
Les films hollywoodiens nous offre souvent une vision de la suburbia (banlieue américaine) respectant le récit soi-disant fondateur d’un tel développement urbain de l’après-guerre : cette forme semi-urbaine consisterait en la facilitation de l’accès à la propriété pour toute famille de la classe moyenne.