Une série d'entretiens réalisés par des étudiant.e.s en cinéma avec les réalisateurs et les réalisatrices de la Sélection Premiers Films du festival Les Ecrans Documentaires :
Entretien avec Valentin Bertomeu, pour son film Le Printemps Debout :
« Au début, j’étais avec les journalistes, puis de fil en aiguille comme mon travail est assez différent et sur le temps long j’ai fini par avoir un autre rapport avec les gens présents. À force les liens se créent, grâce au temps long et aux expériences communes, j’ai pu conserver le recul nécessaire au projet qui était le mien. »
Extrait des propos recueillis par Lilia Mezzine Harrami
Entretien avec Mia Ma, pour son film Fréquence Julie :
« En voulant une vie « comme tout le monde », elle va à contre-courant de tout le monde. Elle aspire à la normalité, mais sa manière d’y aspirer est totalement hors-norme. Et ça c’est génial. C’est Julie. »
Extrait des propos recueillis par Sophie Ducrocq
Entretien avec Itziar Leemans, pour son film Boca Ciega :
« C’est un peu comme un voyage en immersion. J’amène le spectateur partout là où Thomas bouge et vit. Je prends le temps d’immerger le spectateur dans une messe par exemple, avec tous ses enjeux, sans l’expliquer non plus. »
Extrait des propos recueillis par Nina Benoît
Entretien avec Maija Tammi, pour son film The Problem of the Hydra :
« Hydra, elle aussi, remet en question les grands principes établis par les hommes : la vie, la mort, le temps. Hydra résiste à tout, même aux évidences. »
Extrait des propos recueillis par Sophie Ducrocq
Entretien avec François Robic, pour son film Où que je sois :
« Le plus souvent j’ai vu le portrait de jeunes qui voulaient se barrer. Ma sœur et ses amis ne sont pas dans ce cas : ils ont un attachement à ce lieu très fort. Je trouvais que c’était un sujet de film suffisant. Ce n’est d’ailleurs pas une question propre à la ruralité; être attaché à l’endroit où on a grandi, devoir en partir ou faire le choix d’y rester, c’est un questionnement universel. »
Extrait des propos recueillis par Gaëtan Thomas
Entretien avec Hélène Alix Mourrier, pour son film HERMAN@S (Les Adelphes) :
« Au cours de plusieurs discussions que nous avons pu avoir, Cuco m’a souvent répété qu’avant d’exister, iel ignorait tout de son être et des lois sur lesquelles iel se heurterait. Son identité — qu’iel définit comme une identité relationnelle, de l’expérience des limites mais aussi du lien et de la communauté — est devenue, à son insu, une identité éminemment politique. »
Extrait des propos recueillis par Sofia Leboeuf
Entretien avec Jacques Lin, pour son film Aucun d'eux ne dit mot :
« Tout le travail qu’on a fait, c’est pour que se maintienne un lieu qui soit paisible pour que les autistes mutiques puissent vivre tranquillement, sans médicament, sans rien du tout. On dit qu’ils sont renfermés, loin de nous... Ils perçoivent tout. Ce documentaire, c’est donner le climat de ce lieu et ce qu’il s’y passe, mais il ne se veut pas pédagogique ou historique. J’ose le mot poétique. »
Extrait des propos recueillis par Hortense Pradier
Entretien avec Zoé Chantre, pour son film Le poireau perpétuel :
« Je peux parler de résilience à travers le film. Il me donne de la force pour affronter mes maux, les partager m’aide à relativiser et à me rassurer dans le fait que je ne suis pas seule. La vie est intéressante quand on sait l’entretenir et le cinéma m’aide énormément. »
Extrait des propos recueillis par Samuel Chenaud
Entretien avec Corentin Leconte et Mélanie Schaan, pour leur film Akeji, le souffle de la montagne
« Nous avons été saisis face à ces deux êtres qui vivaient hors du temps, dans une cabane au plus profond des montagnes, en symbiose avec les autres vivants et les esprits qui les entouraient. »
Extrait des propos recueillis par Daniel Akhoun