Le premier album de Barbara Weldens sort ce vendredi 3 février, et, à une époque où la laideur du monde sature les ondes médiatiques, il serait dommage de passer à côté d'une occasion de s'émerveiller et de s'illuminer.
Là où l'éditeur classique repère, accompagne et promeut un auteur pour l'aider à trouver ses lecteurs, l'éditeur escroc fait son beurre sur l'impression des livres, aux frais de l'auteur, à des conditions désavantageuses. En somme, il fait passer sa plate-forme d'auto-édition pour une maison légitime dans l'espoir d'attirer dans ses filets des auteurs désespérés et naïfs.
Puisque le sujet s'est imposé comme une question centrale, épineuse et houleuse, porteuse de tous les fantasmes, préfigurant une campagne électorale qui nous rappellera les grandes heures de 2012 ("le halal est la première préoccupation des français"), j'ai décidé de prendre la plume, puis de la reposer, et de prendre mon clavier pour poser ces quelques pensées.