Au-delà de l’association des citoyens au processus d’élaboration et de diffusion de l’information, le journalisme participatif a également pour but de créer de nouveaux espaces de débat et de dialogue, qui peuvent déboucher sur des communautés conscientes d'elles-mêmes - des communautés en soi.
Le journalisme participatif se présente comme la solution aux défis que rencontre la profession face à la démocratisation du Web. Mais derrière ces beaux principes, quelle est la réalité des journaux, dont Mediapart, qui s'en revendiquent ?
L’ensemble hétérogène et bariolé formé par commentateurs et commentaires répond à des dynamiques multiples que les typologies esquissées dans les billets précédents peuvent aider à appréhender. Mais regardé dans sa globalité, quelle fonction remplit cet espace ? Possède-t-il une réelle utilité sociale ?
Au travers de leurs commentaires et de leurs profils publics, les internautes peuvent être plus ou moins transparents et dévoiler autant d’informations personnelles qu’ils le souhaitent. Ils construisent ainsi une certaine image d’eux-mêmes, qui s'ajoute à leur identité première en s'en écartant parfois.