Ci-dessous le texte du Comité pour Clément. Le 2 juin, c'est un même combat, une manifestation en deux temps. Un cortège de la Marche des Solidarités participera à la manifestation d'hommage à Clément avant la jonction et une banderole pour Clément ouvrira la manifestation contre la loi asile-immigration aux côtés de celle pour le retrait de la loi et d'une banderole à la mémoire d'Ismaïl Deh.
A l'appel des collectifs de sans-papiers et migrantEs, plus de 80 collectifs et comités de solidarité, de collectifs de familles victimes des violences policières, d'associations, de syndicats et d'organisations appellent à manifester le 2 juin pour imposer le retrait de cette loi raciste et liberticide avant son passage au Sénat.
Le vendredi 18 mai les collectifs de sans-papiers se sont rendus devant le consulat du Sénégal pour continuer de réclamer vérité et justice pour Ismaïl Deh, sans-papier sénégalais mort suite à une intervention policière.
Témoignage de chibanis sur les conditions de vie dans leur foyer : «On travaillait dur, partout. On a fait un travail dur et maintenant l’Etat français nous condamne, nous emprisonne ! Pourquoi ?»
Les collectifs de sans-papiers appellent à un nouveau rassemblement pour exiger vérité et justice pour Ismaïl Deh, sans-papier tué par la police. Le rassemblement aura lieu vendredi 18 mai, devant le consulat du Sénégal.
Interventions d'Anzoumane Sissoko de la CSP75 : "Ce n'est pas une manifestation silencieuse, nous somme révoltés, Collomb doit démissionner !", d'Abdoulaye Cissoko du CSP Paris 20 : "nous on vous respecte, mais ici on n'a pas nos droits", de Diallo du CTSP Vitry : "l'Etat ne répond que par la répression".
Intervention d'Alioune Traoré au rassemblement du 11 mai : "Il faut que ça cesse, ce n'est pas un accident, il a été poursuivi et frappé jusqu'à la mort". "Nous avons rencontré la veuve de monsieur Deh alors qu'il est dit qu'il n'était pas marié".
Nous publions les vidéos des interventions au rassemblement du vendredi 11 mai pour exiger vérité et justice pour Ismaïl Deh. Awa, soeur de Babacar Gueye : "Ils ne sont jamais punis les policiers".
Ce vendredi 11 mai nous nous rassemblons vers le ministère de l'intérieur à 17H (métro St Philippe du Roule) pour exiger la vérité sur la mort d'un sans-papier. Le témoignage suivant ne correspond pas à la version propagée dans les médias.