Stimulée par la lecture et les commentaires du billet d'Art Monika, La souffrance et le mal : de l'autre, et suivant le conseil avisé de Melchior, j'ouvre un nouveau fil sur le thème du MAL et du BIEN car je ne suis pas rassasiée !
Alors que je sortais d'une phosphorescence politique avivée ce 21 mars, je me demandai bien penaude, comment continuer ma vie, comment mettre du lien, de ces liens nouveaux qui vous réveillent un homme, qui plus est s'il est femme. Comment ne pas fuir ? Comment jardiner encore ce qu'il était possible de jardiner ?
La "Ronde infinie des obstinés", une marche permanente voulue pour amener le gouvernement à retirer ses réformes controversées de l'enseignement et à négocier, a démarré lundi 23 mars 2009, à 12h00 à Paris "en place de grève", c'est-à-dire sur le parvis de l'Hôtel de ville.
J'peux pas aller battre le pavé ! j'peux pas danser la gigue et rosser Nicolas ! farandoli-farandola !Alors j'fais la grève du sérieux, du bon-sens-près-d'chez-soi, du "fais-ci-fais-ça", la grève du petit, du ridiculement petit, de l'empêchement du rêve, la grève du las, la grève du gras, la grève du tiède et du cervelas ; la grève en somme.
En ce dimanche de mars, je m'en remets, pieds et points-virgules liés, à monsieur Christian Prigent, pour me faire un shampoing du cervelet et m'aider à aborder le printemps, sans gueule de bois, ni langage afférent, sans trop d'étouffe-audace, sans godasses comme ci ou comme ça (du type godillot de ministère) - faut les pieds nus pour botter le cul des vaches - sans non plus de cache-sexe ni de bout de ficelle d'amabilité ; enfin m'avez comprise, dans le simple appareil de démontage des ronrons(ceux des minets-grobis vautrés devant les cheminées fumeuses).