En poste chez UBS France à Paris, Stéphanie Gibaud a joué un rôle décisif en dénonçant les pratiques d'évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale. A ce jour, son statut de lanceur d'alerte ne la protège pas.
Tous les flots de discours sur la réforme du collège ont réveillé le désir de raconter un souvenir, celui de ma formation en Ecole Normale dans le milieu des années 70.
Hier 5 mars 2015, James Dunne a gagné : Qosmos a été condamné aux Prud'hommes à verser 65000 € à James, lui qui avait dénoncé les liens de l'entreprise avec des régimes autoritaires (Lybie, Syrie : dans chaque cas, Qosmos est impliqué différemment) et s'était retrouvé licencié pour "faute lourde".
S'attaquer à la liberté de la presse, c'est s'attaquer à ce que nous avons mis un temps très long à conquérir.Rappel de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :"La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".
Blocages, silences, arrangements, lenteurs, enfouissements, solidarités (grises) administratives et politiques.Voilà une recette d'hiver, l'hiver de la démocratie : le 4 décembre en fut un des anniversaires.
Comme chaque année, CAMédia (Collectif d'Abonnés de Médiapart) organise des Rencontres nationales. Après le Lubéron en 2010 et 2011, puis Montluel, près de Lyon, en 2012 et 2013, voici venir le tour d'une virée au Sud !
De nombreux lecteurs connaissent déjà James Dunne, et l'affaire qui l'oppose à l'entreprise Qosmos, son ancien employeur, licencié pour « faute lourde » en décembre 2012. James est, au sens propre, un lanceur d'alerte qui fait les frais de sa révélation des pratiques « commerciales » de Qosmos, entreprise impliquée par le passé dans des contrats pour fournir aux dictatures de Kadhafi en Lybie et de Bachar El Assad en Syrie des moyens de répression numérique de leur peuple.
Voici un an que Médiapart, par la plume du vaillant Fabrice Arfi, a levé le voile sur une affaire aussi réelle que symbolique : Cahuzac avait été nommé ministre de la République tout en s'étant livré à un sport très particulier - la fraude fiscale vis à vis de son propre pays.