On va se dégourdir la tête, la langue et tout le toutim avec Jean Pierre - Verheggen, le belge - celui qui faute d'être un perdreau de l'année, nous enfarfouille si profond qu'on en garde la langue pendante et le formatage tout déglingué.
La question de l'anonymat "médiapartien" m'est venue plusieurs fois depuis que je suis sur Médiapart, et ce matin elle s'est trouvée réactivée par le commentaire de Thierry Billet sur le fil qui suit l'article de E. Plénel au sujet de Dieudonné.Je me demande sincèrement ce qui pousse à écrire sous un pseudonyme ! Pourquoi aller au bal, masqué ?
Voici le dialogue impromptu d'un tout petit, un obscur, un sans-grade, avec son grand Président.Ils marchent vite sur la route, ils arrivent à la borne 31 et le petit traîne un peu les pieds.
James Gray vient de signer son quatrième long-métrage. Je ne dirai rien de l'intrigue mais livrerai ici quelques impressions.J'avais gardé au fond de moi le nom de ce réalisateur, car Little Odessa, son premier film, réalisé en 94 alors qu'il n'avait que 25 ans, m'avait laissé une trace tenace, celle d'une sensibilité hors du commun à un tel âge de la dimension tragique, lointaine héritière de la tragédie grecque où la lignée familiale transmet la mort fatale, haine et amour ayant fait leur ouvrage.Two lovers n'est pas un polar comme ses autres films, mais il garde du premier, la tension délicate et profonde d'une entaille au canif.
La madone à la grenade (S. Boticelli)En écho à la photo de grenade ouverte, placée en tête de ce blog, je me suis demandé pourquoi j'aimais l'image des grenades.Rouge, ronde et lisse, soudain elle vous éclate dans les doigts, lâchant ses pépins luisants.